5ème rencontre interprofessionnelle de l’Observatoire Parisien des Violences Faites aux Femmes

Women for Women France a rejoint plus de 300 experts pour la 5ème rencontre interprofessionnelle de l’Observatoire Parisien des Violences Faites aux Femmes, qui a porté cette année sur : « L’accès aux droits et violences faites aux femmes étrangères ».

Publié le 27/11/2019

Women for Women France a rejoint plus de 300 experts pour la 5ème rencontre interprofessionnelle de l’Observatoire Parisien des Violences Faites aux Femmes, qui a porté cette année sur : « L’accès aux droits et violences faites aux femmes étrangères ».

Sarah McGrath, présidente de Women for Women France, a pris part à un panel aux côtés de Violaine Husson, responsable nationale des actions « femmes et personnes étrangères victimes de violences » chez La Cimade, Sandrine Bello, juriste du Centre d’information des droits des femmes et des familles de Paris, Marcia Burnier, assistante sociale au Comité pour la santé des exilés, et Claudie Lesselier, historienne et membre du Réseau pour l’autonomie des femmes immigrées et réfugiées.

Le panel a discuté de l'impact des violences sur les droits administratifs, y compris sur les droits de séjour des femmes non-françaises et/ou immigrées ayant été victimes de violences en France. Il a également été question de l’accès à l’information concernant les droits et les mesures de protection, l’accès aux soins pour les traumatismes et aux soins de santé, ainsi que des obstacles administratifs et d’accessibilité qui empêchent les victimes de connaître leurs droits et de les faire valoir.

Si des progrès ont été réalisés ces dernières années en France sur la question des violences à l'égard des femmes, les besoins des femmes non-françaises n'ont pas été prises en compte. Certains membres du panel ont noté une dégradation des droits des femmes non-françaises qui sont confrontées aux violences, en fonction de leur statut migratoire, à la suite de jugements décevants prononcés par des tribunaux administratifs, qui ont établi des précédents juridiques dangereux et qui mettent la vie des femmes en danger.

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