Libérez la parole des femmes

L’association Women for Women France a rejoint d’autres acteurs du secteur à l’occasion d’une conférence interprofessionnelle portant sur l'élimination des violences à l'égard des femmes non-françaises, le lundi 1er décembre 2019.

Publié le 05/12/2019

L’association Women for Women France a rejoint d’autres acteurs du secteur à l’occasion d’une conférence interprofessionnelle portant sur l'élimination des violences à l'égard des femmes non-françaises, le lundi 1er décembre 2019.

Ce panel a inclus les experts Edwige Donra (Femmes en Danger), Ouarda Sadoudi (Féminisme Populaire), Aicha Mounir (Femmes Phoenix), Awa BA (EFAPO), et Hélène Nzingazo (Femmes en Danger Centrafrique).

Un éventail de questions a été examiné, parmi lesquelles les violences sexuelles, les mariages forcés, la polygamie, ainsi que les violences conjugales à l’égard des personnes non-françaises en France.

Sarah McGrath, présidente de WFWF, a présenté les recherches menées par l’association, ainsi que le programme national de l'association, développé en consultation avec des survivantes de violences conjugales, des groupes communautaires et des experts.

Un important projet de WFWF sera de créer une plateforme multilingue destinée aux personnes victimes de violences conjugales et aux professionnels qui les accompagnent. Mme McGrath a annoncé que les informations seraient disponibles dans plusieurs langues étrangères et en français. Elle a souligné l’importance d’expliquer le système complexe français de manière à ce qu’il soit accessible aux personnes qui n‘ont pas grandi en France.

Elle a aussi continué : « Je sais que l’on nous dit toujours que nous, les personnes immigrées, avons les mêmes droits en France… mais la vérité, c’est que ce n’est pas le cas. Nous n’avons pas les mêmes droits, tout dépend de la situation administrative ».

Cette discussion a été animée par Monia Maganda, conseillère municipale à la ville de Clichy-sous-Bois et directrice générale de Cité Tech.

Pour contacter la Police :

Défiler vers le haut