WFWF marque la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes

Women for Women France (WFWF) a rejoint d’autres acteurs du secteur dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2020, mettant en avant les défis rencontrés par les femmes non-françaises et/ou immigrées ayant subi des violences conjugales en France.

Publié le 28/11/2020

Women for Women France (WFWF) a rejoint d’autres acteurs du secteur dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes le 25 novembre 2020, mettant en avant les défis rencontrés par les femmes non-françaises et/ou immigrées ayant subi des violences conjugales en France.

C’est dans le contexte d’une année marquée par la pandémie de COVID-19 que Sarah McGrath, présidente de WFWF, s’est exprimée sur la chaîne nationale France 24 pour mettre en lumière la « pandémie dans la pandémie » que constituent les violences conjugales.

McGrath a fait remarquer que, pendant les premières semaines du premier confinement, les signalements de violences conjugales en France ont connu une augmentation de 36 % en région parisienne et de 32 % dans les autres régions. L’utilisation de arretonslesviolences.gouv.fr, le service de messagerie instantanée en ligne avec la police, a eu une augmentation de 500 % par rapport à l'année précédente. Les chiffres sont restés élevés pendant les deux confinements nationaux.

Quant aux services existants en France, McGrath a précisé : « Il s’agit déjà d’un système difficile à comprendre par les femmes françaises ayant subi des violences conjugales. Il existe des droits, il existe des mesures, mais quant à se frayer un chemin dans un système si complexe… il est presque impossible de trouver des informations en langues étrangères, en France. La brèche est béante ».

En 2019, en partenariat avec des experts et structures dans les domaines des droits des étrangers, le droit de la famille, le droit pénal, l’inclusion sociale et économique, les psychologues du traumatisme, et aussi des personnes ayant subi des violences conjugales, WFWF a développé un programme à réaliser sur trois ans. Celui-ci inclut une plateforme multilingue destinée aux personnes victimes de violences conjugales et aux professionnels qui les accompagnent.

« Notre premier projet consiste à fournir des renseignements importants aux personnes qui ne parlent pas français, des renseignements capables de sauver des vies. »

Accédez à l'intégralité de l’interview ici.

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