Nažalost, stranica koju trenutno gledate dostupna je samo na francuskom i engleskom jeziku. Ako želite da je pročitate na drugom jeziku, možete da kopirate tekst u alatku za prevod na internetu kao što je DeepL ili Google Prevodilac.
Audience
Ce guide est destiné à tous les professionnels qui seront amenés à être en contact avec des victimes de violence, i.e. médecins, psychologues, avocats, officiers de police, le personnel d’associations, d’hôpitaux, de consulats, de mairies, d’écoles, d’institutions publiques (CDAS, CAF, France Travail, etc), et toute autre personne qui pourrait leur apporter de l’aide.
Les victimes sont très souvent vulnérables et dans un état de traumatisme. Le niveau de soutien que vous pourrez leur apporter sera déterminant pour la suite de leur parcours.
Affiches en téléchargement libre à imprimer
Les affiches ci-dessous sont disponibles en téléchargement libre et vouées à être imprimées par tous les professionnels de France : salles d’attente, vitrines, cabinet de consultation, etc. Étant donnée la haute résolution des fichiers, WFWF recommande, si possible, une impression de qualité professionnelle.
-
- un risque plus élevé d'isolement social en raison de l'éloignement géographique des réseaux de soutien
- un risque plus élevé d'isolement social dans le cycle des violences conjugales
- un risque de rencontrer des obstacles supplémentaires liés à la barrière de la langue
- un risque plus élevé de subir des discriminations.
-
- des difficultés plus importantes pour trouver un emploi
- un risque plus élevé d'être confrontées à des violences économiques
- un risque plus élevé de discrimination au cours d’une recherche d’emploi ou de logement
- d’importants obstacles pour retrouver une autonomie financière.
-
- une anxiété liée au statut migratoire
- un risque plus élevé de méconnaissance des droits et institutions en France
- un risque plus élevé d'être confrontées à des contrôles et violences administratives
- d’importants obstacles pour retrouver une autonomie administrative
- des complexités internationales en matière de droit familial.
Qualité des informations
Le choix des informations qui y figurent a été effectué sur la base de consultations faites auprès de survivantes aux situations économiques et sociales diverses, et de pays d’origine différents.
Nous avons travaillé auprès d’experts hautement spécialisés dans leurs domaines respectifs afin d’assurer la qualité des informations fournies sur le site. Chaque guide conçu par WFWF a été vérifié à trois reprises par différents experts.
Les traductions ont été effectuées par des traducteurs spécialisés et toutes les traductions ont également été re-validées en aval.
Les guides sont écrits sur un ton ayant vocation à être rassurant. Néanmoins, ils sont réalistes et décrivent comment, dans la pratique, accéder aux divers dispositifs, et ce, étape par étape. Ils proposent également des conseils pratiques pour savoir comment surmonter les dysfonctionnements souvent rencontrés dans le système français et abordent les appréhensions fréquentes que les victimes peuvent avoir.
Chaque guide pratique sera révisé et mis à jour, et ce, tous les quatre mois.
-
Vous noterez que les guides contiennent certains mots qui ne sont pas traduits : nous les avons délibérément laissés en français, entre “guillemets”. De cette façon, les utilisateurs s’habitueront aux mots qu'ils rencontreront lors de leur parcours. Une explication des mots non traduits se trouve dans le texte.
-
Ce questionnaire aidera votre cliente à identifier les éléments de sa situation qui pourraient lui faire bénéficier d’un droit au séjour en France. Sélectionnez les éléments correspondant à sa situation afin de pouvoir par la suite la diriger vers les démarches à suivre, étape par étape.
-
Cette lettre destinée aux services de police français pourra aider votre cliente à communiquer avec eux si elle ne parle pas couramment français et/ou si elle veut être sûre qu’ils respectent ses droits: par exemple le fait d’avoir le droit de demander leur aide sans déclencher de procédure administrative, de déposer plainte, d’être accompagnée par une personne de son choix et d’avoir accès à un interprète. Cette lettre a été coécrite par la gendarmerie nationale, la police nationale et WFWF.
-
À la fin de chaque guide pratique, vous trouverez le service d’aide disponible en lien avec ce guide. Votre cliente saura donc vers quel service se tourner en cas de besoin.
-
Vous retrouverez en bas de page des numéros d’urgence, afin de pouvoir contacter rapidement les services de police par téléphone, sms et chat.
-
Vous pourrez rechercher des informations par thème et ce dans chacune des langues disponibles sur le site.
Vous pouvez le faire de trois façons différentes :
- en recherchant des mots-clé dans la barre de recherche, en haut de la page à droite
- utiliser la section “Nos ressources” dans le menu principal pour vous rendre dans la partie qui vous intéresse, à gauche en haut de page
- via la page d’accueil
Afin de fournir à votre cliente les ressources dans sa langue, vous pouvez :
- faire vos recherches dans votre propre langue, puis sélectionner la langue de votre cliente en haut de page pour traduire la page sélectionnée, la page sera traduite automatiquement
- demander à votre cliente de trouver le guide pratique dans la langue de son choix, puis remettre le guide dans votre langue afin de bien cerner ses besoins
-
Toutes les pages sont imprimables pour vous permettre de partager ces informations avec vos clientes qui n'ont pas accès au numérique. Vous pouvez faire vos recherches dans votre propre langue, puis sélectionner la langue de votre cliente en haut de page afin de traduire la page sélectionnée.
-
Facile et rapide à utiliser afin de partager les informations des guides pratiques. Ces boutons vous permettent de gagner du temps. Vérifiez d’abord que votre cliente soit d’accord, au cas où son agresseur surveillerait ses comptes et appareils électroniques.
Les meilleures pratiques
Médecins, psychologues, avocats, officiers de police, personnels d’associations, d’hôpitaux, de consulats, de mairies, d’écoles, ou encore d’institutions publiques sont souvent les premiers professionnels à qui se confie une personne confrontée à des violences.
Au vu de la vulnérabilité et de l’état de traumatisme dans lequel les victimes sont susceptibles de se trouver lorsqu’elles vous contactent pour trouver de l’aide, il est primordial de leur apporter un soutien des plus qualitatifs et complets. C’est en ce sens que nous avons élaboré une liste simple de choses à faire et à ne pas faire à l’attention de votre personnel, sur la base des témoignages des survivantes.
À faire | À ne pas faire |
---|---|
Prenez le temps de l’écouter attentivement, même si son niveau de français est très limité. | Ne lui coupez pas la parole si elle a du mal à s'exprimer dans une langue qui n’est pas la sienne. |
Essayez de trouver des solutions pour communiquer dans une autre langue, par exemple une application de traduction écrite ou orale (ex: Google Translate). | Ne lui raccrochez pas au nez si elle a du mal à s'exprimer dans une langue qui n’est pas la sienne. Cela peut augmenter le risque de suicide. |
Croyez-la. Les recherches montrent que les fausses accusations de femmes sont statistiquement rares. | Ne mettez pas en doute la réalité des violences. |
Expliquez-lui que le seul responsable est l’auteur des violences. | Ne remettez pas en question les décisions qu’elle a prises dans le cadre de sa relation. |
Proposez-lui de remplir une attestation de témoin, qui pourra lui servir le jour où elle décidera de porter plainte. | Ne contactez pas son agresseur, même si vous le connaissez et pensez qu’il est honnête. Cela pourrait mettre sa vie en danger. |
Orientez-la vers des ressources ou des experts qualifiés. Par exemple :
|
Ne lui donnez pas des conseils dans un domaine dans lequel vous n’êtes pas qualifié. Les lois et dispositifs changent régulièrement. |
Si elle ne parle pas français, proposez-lui de l'aider à prendre contact avec un service ou un professionnel en l'aidant à passer l'appel en français. | Si elle ne parle pas français, ne lui donnez pas le numéro de téléphone ou e-mail de services uniquement en français, sans lui proposer de l'aider à les contacter. |
Laissez-la prendre ses propres décisions, à son rythme. Respectez ses choix. | Ne lui dites pas ce qu’elle doit faire à sa place. |
Souvenez-vous que toutes les victimes réagissent différemment. Toutes les réactions au traumatisme sont normales : déni, colère, calme, détresse, pleurs, cris, et même contact avec l'agresseur. | N'estimez pas savoir comment elle devrait réagir. |
Respectez ses choix culturels et religieux. | N’essayez pas de lui expliquer que ses choix culturels ou religieux ne sont pas normaux en France. |
Autres ressources à votre disposition
- Vous pouvez appeler le 3919, numéro d'écoute national destiné aux femmes victimes de violences, à leur entourage et aux professionnels concernés.
- Vous pouvez garder une trace des faits dont vous êtes témoin sur le site https://memo-de-vie.org, un espace en ligne confidentiel et sécurisé.
- Si vous êtes intéressé par des formations de Women for Women France à destination des professionnels, n’hésitez pas à nous contacter à [email protected].