Santé physique, sexuelle et mentale

Être confrontée à des violences, quelle que soit la forme qu’elles prennent, peut affecter votre santé mentale, physique et sexuelle. En France, vous pouvez avoir accès à des soins de santé de qualité quelle que soit votre situation financière, même sans droit au séjour.

Les violences conjugales peuvent avoir des conséquences importantes sur votre santé. Quelle que soit votre situation, vous pouvez recevoir des soins médicaux et être écoutée par des professionnels.

Si vous avez été victime de mutilations sexuelles féminines, il existe des structures et des professionnels pour vous soutenir et vous accompagner dans votre reconstruction, qu’elle soit psychologique ou chirurgicale. Ces personnes ont l’habitude d’accompagner des femmes dans votre situation.

Si vous travaillez ou vivez en France de manière stable, vous avez droit à la prise en charge de vos frais de santé tout au long de votre vie. Le système d’assurance maladie d’État est appelé “Protection universelle maladie (Puma)”, parfois aussi appelé “sécurité sociale”.

Le dispositif appelé “Aide médicale de l'État (AME)” a pour objectif de permettre l’accès aux soins pour des personnes qui n’ont pas de droit au séjour.

La “carte vitale” est une carte qui vous permet de vous faire rembourser facilement vos frais de santé en France. Elle est gratuite. Vous pouvez en faire la demande une fois que vous êtes inscrite au système d’assurance maladie d’Etat appelé “Protection universelle maladie”, aussi connu aussi sous le nom de “sécurité sociale”.

Pour être remboursé le plus possible de ses frais médicaux, il est généralement conseillé de souscrire à une assurance maladie privée appelée “mutuelle”. Il s’agit d’un complément au système d’assurance maladie d’Etat appelé “Protection universelle maladie”, aussi connu sous le nom de “sécurité sociale”.

Si vous avez peu ou pas de ressources financières et que vous êtes inscrite au système d’assurance maladie d’État connu sous le nom de “sécurité sociale” vous pouvez demander la “Complémentaire santé solidaire (CSS)”. Elle prend en charge les frais de santé non remboursés.

Témoignages

Mon ex ne m’a jamais frappée, ses agressions étaient surtout verbales. Je ne m'étais pas rendu compte de combien ça m'avait affectée. J’avais des troubles alimentaires importants et des insomnies à répétition, mais je n’avais pas fait le lien avec les violences que j’avais subies. Une amie m’a convaincue d’aller voir un psychologue, qui a diagnostiqué des troubles du stress post-traumatique. J’ai suivi une thérapie avec ce psy pendant plusieurs mois. Aujourd’hui, je vais beaucoup mieux.

“Emily” - Irlande - 27 ans

Après notre séparation, j’ai fait une dépression. Je me sentais tout le temps fatiguée, éteinte. Je n’arrivais plus à faire certaines tâches du quotidien. Je me sentais inutile. J’ai commencé à avoir des pensées suicidaires. C’est à ce moment-là que j'ai décidé de voir un psychiatre. Il m’a rassuré sur le fait que ce que je vivais était normal, et que je n’avais aucune maladie mentale.

“Linh” - Vietnam - 62 ans

Suite à ma séparation avec mon partenaire, j’étais dans une situation très difficile : je n’avais pas de papiers, pas de travail, et aucun argent. J’avais besoin de voir un médecin mais je ne savais même pas comment j’allais pouvoir le payer. J’ai découvert que je pouvais bénéficier d’une aide médicale d’état, et ça a été un énorme soulagement. J’ai pu voir un médecin et recevoir les médicaments dont j’avais besoin sans rien payer. J'ai depuis obtenu un titre de séjour qui m’a permis de trouver un emploi, donc je n’ai plus besoin de cette aide.

“Adama” - Côte d’Ivoire - 34 ans

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