Connaître ses options de droit au séjour
Ce questionnaire a été conçu pour vous aider à déterminer les raisons ou “fondements” sur lesquels…
Les partenaires de bénéficiaires de la protection internationale peuvent conserver leur droit au séjour en cas de rupture de la vie commune avec leur partenaire si elles ont subi des violences conjugales ou familiales.
Vérifié par FNCIDFF le 06/10/2023
Vous devez réunir ces deux conditions :
Loi applicable : articles L.424-7, L.424-16 et L-424-20 du "CESEDA".
Vous devrez fournir des preuves des violences au moment de la demande.
L’administration française locale chargée d’examiner les demandes de "titre de séjour" appelée “préfecture” étudiera les preuves avant d’accepter ou non votre demande.
Quelles preuves fournir ?
Les violences peuvent se prouver par tout moyen.
Rassemblez dans votre dossier tout élément de preuve pouvant être utile, par exemple :
La “préfecture” n’a pas le droit de demander un document spécifique pour prouver les violences. Elle ne peut donc pas refuser d’enregistrer votre demande au motif qu’une preuve spécifique est manquante.
Votre “carte de résident” ne peut pas vous être retirée si vous quittez votre partenaire et avez été victime de violences conjugales ou familiales.
A son expiration, elle sera renouvelée même si vous ne remplissez plus les conditions de sa première délivrance.
Votre “carte de séjour” ne peut pas vous être retirée si vous quittez votre partenaire et avez été victime de violences conjugales.
A son expiration, il est recommandé de contacter une organisation offrant des services gratuits appelée “association” qui pourra vous aider à déterminer de quel droit au séjour vous pourriez bénéficier selon votre situation.
Par ailleurs, si vous avez déposé une plainte contre l'auteur des violences et que la procédure est toujours en cours, vous pourriez le préciser à la “préfecture” lors de votre demande de renouvellement. Elle pourrait le prendre en compte pour étudier votre demande, même si ce cas n'est pas prévu par la loi.
En principe, ces dispositions ne s’appliquent pas aux personnes de nationalité algérienne dont le statut en France est encadré par un accord bilatéral.
Cependant, l’administration française locale chargée d’examiner les demandes de "titre de séjour" appelée “préfecture” peut quand même décider de vous en faire bénéficier si vous avez subi des violences conjugales ou familiales.
Il est donc recommandé d’en faire la demande en mettant en avant le fait que vous avez subi des violences conjugales et en fournissant tout élément de preuve qui peut appuyer votre demande.
“La Cimade” est une organisation spécialisée dans le soutien aux personnes immigrées et réfugiées en France, en particulier les personnes confrontées à des violences.
Le “Gisti” est une organisation spécialisée dans les conseils juridiques aux personnes immigrées et réfugiées en France.
Les “associations” sont des organisations qui offrent des services divers. Certaines sont spécialisées dans le droit des étrangers.
Les “associations habilitées” sont des organisations qui offrent des services aux personnes demandeuses d’asile.
Les informations ci-dessus ont été rédigées avec la plus grande attention. Cependant, elles ne sont pas destinées à remplacer les conseils que vous pourriez recevoir de professionnels. Les lois et procédures changeant régulièrement, il est important de consulter des professionnels qualifiés dans ce domaine.
Connaître ses options de droit au séjour
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