Connaître ses options de droit au séjour
Ce questionnaire a été conçu pour vous aider à déterminer les raisons ou “fondements” sur lesquels…
Les personnes bénéficiaires du “regroupement familial” peuvent conserver leur droit au séjour en cas de rupture de la vie commune avec leur époux si elles ont subi des violences conjugales ou familiales.
Vérifié par FNCIDFF le 06/10/2023
Vous devez réunir ces deux conditions :
Loi applicable : article L.423-18 du "CESEDA".
Vous devrez fournir des preuves des violences au moment de la demande.
L’administration française locale chargée d’examiner les demandes de "titre de séjour" appelée “préfecture” étudiera les preuves avant d’accepter ou non votre demande.
Les violences peuvent se prouver par tout moyen.
Rassemblez dans votre dossier tout élément de preuve pouvant être utile, par exemple :
La “préfecture” n’a pas le droit de demander un document spécifique pour prouver les violences. Elle ne peut donc pas refuser d’enregistrer votre demande au motif qu’une preuve spécifique est manquante.
Vous avez droit à une “carte de séjour temporaire” mention “vie privée et familiale”. Elle est valable un an. Elle permet de travailler.
Vous pourrez garder votre “carte de séjour” et la faire renouveler si vous remplissez toujours les conditions de la première délivrance, à l’exception de la vie commune avec votre partenaire, et que vous pouvez prouver les violences.
Par ailleurs, si vous avez déposé une plainte contre l'auteur des violences et que la procédure est toujours en cours, vous pourriez le préciser à la “préfecture” lors de votre demande de renouvellement. Elle pourrait le prendre en compte pour étudier votre demande, même si ce cas n'est pas prévu par la loi.
Si vous vivez en France depuis au moins cinq ans, ou trois ans dans certains cas, vous pourriez demander une “carte de résident” sous certaines conditions. En savoir plus
En principe, ces dispositions ne s’appliquent pas aux personnes de nationalité algérienne dont le statut en France est encadré par un accord bilatéral.
Si vous avez mis fin à la vie commune à cause de violences conjugales, l’administration française locale chargée d’examiner les demandes de "titre de séjour" appelée “préfecture” peut quand même décider de vous délivrer ou de faire renouveler votre "titre de séjour" en prenant en compte votre situation.
Il est donc recommandé d’en faire la demande en mettant en avant le fait que vous avez subi des violences conjugales et en fournissant tout élément de preuve qui peut appuyer votre demande.
“La Cimade” est une organisation spécialisée dans le soutien aux personnes immigrées et réfugiées en France, en particulier les personnes confrontées à des violences.
Le “Gisti” est une organisation spécialisée dans les conseils juridiques aux personnes immigrées et réfugiées en France.
Les “associations” sont des organisations qui offrent des services divers. Certaines sont spécialisées dans le droit des étrangers.
Les “associations habilitées” sont des organisations qui offrent des services aux personnes demandeuses d’asile.
Les informations ci-dessus ont été rédigées avec la plus grande attention. Cependant, elles ne sont pas destinées à remplacer les conseils que vous pourriez recevoir de professionnels. Les lois et procédures changeant régulièrement, il est important de consulter des professionnels qualifiés dans ce domaine.
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